lundi 22 février 2010

Un peu de toi




Il y a là, dans nos yeux
Nos vies à qui mieux-mieux
Sur nos chairs étranges et blanches
Nos histoires qui se déhanchent
Il y a là, nos mortelles douleurs
Le recul, le point sur nos heures
Sur nos chairs des gravures
Des Amours, d'innombrables ratures


Il y a là, dans mon sang,
Rien, de rien que je ne consents
Sur nos chairs notre fraternité
Que nos mères n'ont pas signées

Il y a toi, moi, ta douleur
Il y a moi, toi, nos rancœurs
Il y a nous deux pour les supporter
Moi ta p'tite sœur pour te porter


Je t'aime mon p'tit frère... chaque jour
Ta p'tite sœur qui te réitère chaque jour
Je t'aime, j't'adore, mon p'tit frère
Ta p'tite sœur qui ne s’arrête pas d'être fière

Sur une route il y avait lui, il y avait toi et moi
Chaque jour sur ta route il y a moi et toi....
sache que je.....

lundi 8 février 2010

Souffrances


Le cerveau dans sa camisole
Je me métamorphose en folle
Je comédise, je joue un rôle
Je me perds dans tous les pôles
Et je loupe distraite ton épaule
Je tombe déchéance et dégringole
A genoux mortifiée devant l’idole
Tu me condamnes en pute frivole
Sur moi, l’étrange, t’extrapoles
Pourquoi cette image qui me colle ?
Pour ces yeux sur moi qui caracolent
Leurs mots, leurs vers qu’ils bricolent
Pour mes sourires fassent à leurs oboles
Leurs calligraphies imbibées de formoles
Sache qu’elles ne valent aucune de tes paroles...
Qu'à tes silences trop longs, je m'isole
Je m'arrache le coeur, je m'immole....
A défaut de toi, je me noye dans le phénol
De mon âme et m'enfouie dans l'entresol....
Et meurt sous la pression de mes licols....


J'agonise en sous-sol

samedi 6 février 2010

Histoire de Q





En guise de présence
Je fais acte d’absence
Je redouble de démence
La lune a un air de romance

Elle m'éclaire si luisante
Les écrits avec véhémence
Font preuves l'éloquence
Un répertoire en décadence



Je délire, je recommence....



Comme j’aime Que ce clavier
Soit ton corps uniQue entier
Que je caresse à volonté
Et Qu'avec une envie orientée

J’aime à penser Qu’il est ta peau
Ton corps Que j’adore si chaud
Que s'il était piano à Queue
Je jouerais le Ré à Qui mieux mieux



Et parce Que j’en veux plus
J’insiste sur la lettre « Q »
QQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQ