mercredi 29 décembre 2010

Maudit Chapelier




Quand je dormais il m’a embrassé
Lui racontais-je l’air angoissé
Il me parlait de son dos hurlant
Des douleurs de gratouillis insignifiant
Il est le Grand Chapelier
Je suis ce pauvre escalier

Quand je me levais il m’a caressé
Lui dis-je l’air d’une âme offensée
Il me parlait de sa trouvaille, « le cornacée »
Un chapeau plus haut que l’immensité
 Il est le Grand Chapelier
Je suis ce pauvre escalier

Il est a près de moi, sous mes draps
Il y a là, près de lui, un chapeau bas
Si bas, qu’il en ai ridiculement fugace
Il y a là, près de moi, des lèvres si voraces
Il est le Grand Chapelier
Je suis ce pauvre escalier


Et sur moi, l’escalier
Vole et vogue le Chapelier
Incompréhensible, ni descriptible
Il dit des mots et a des maux débiles

Le Chapelier fier de son esclalier
Me pose une question d’initier
Cap de les descendre sans glisser 
Ou m’aimes-tu parce que je………..


Alors, je te niais (non), biaiserais (non)
Je n’ai pas d’idée….. Dis-je au Chapelier
Le chapelier me regarde, il me dit en se grattant le nez
File sous ta jupe, lui avec un éclat de rire singulier….


Le Chapelier m’aurait-il posé un lapin mauvais
Ou le lapin est-il un chapelier pervers trop pressé….

mardi 14 décembre 2010

Le baiser d'une vie



Est-il euphorique de discourir
Sur un baiser donné avec plaisir.

Le premier sur nos lèvres à cueillir, 
Celui de maman la promesse d’un avenir.
Le second, savoureux et long, tendre mamie
Qui se réitère claquant, gracieuse manie...
Oncles et tantes, s'emportant délicieuse manie
Si affectueux que l'on s’en essuie
Celui-là offert sur la joue de la belle Marie
Le troisième mieux qu’un premier, l’amoureux
Celui que l'on partage à quatre ans, généreux
Et les autres d’amitié, un don à qui mieux-mieux
Après il y a celui-là, le différent, le sérieux
Celui qui scelle l’unique amour qui dure toujours
La promesse d’un long séjour, d’un nouveau jour...
Celui de l’autre exprimant tous ces atours
Apparaissant à point, à l’appel du secours
Puis il y a ceux là, ceux qui scellent des fins
Lui qui finit une vie, l’achèvement d’un destin
L’autre que l’on reçoit à la croisée des chemins
Celui-là qui souligne, limite de tous les dessins
Et il y a le dernier sur une bouche amer, déposé
Qui oblitère le terminus d’un amour supposé
Qui ajourne sans pourvoi à la factuelle réalité
Celui qui exprime la définition du déjà consommé.....

Il n’est pas extatique de se défendre à croire
Qu'on en voudrait un, recueillit comme celui d’un soir
Que vos lèvres sur d’autres comme un rêve d'illusoire
D’en vouloir juste encore un, juste un, ce soir......




mercredi 1 décembre 2010

Mouton Erotique




Dédale, mon lit où je conjecture docilement
Encore une fois je m’y perds, je me mens
Symphonie de corps, troubles tremblements
Soupirs, envies, caresses ou simples châtiments
Indécentes positions, début de l’enchantement
Nourrir des rêves jusqu’à leur enfantement
Est-ce folie ou chimère ou envoûtement

Mains entre mains, l’exercice du défi d’une envie
Oubliant, corps contre corps, tous les interdits
Invitation à la débauche, je m’en rassasie

Unique simulation d’un superficiel  amour
Nourrissant  l’illusion encore et  toujours

Mains entre les cuisses, qui s’immiscent
Oubliant les interdits,  elles s’enfuissent
Usant des plaisirs d’une toile qu’elles tissent
Tuant l’envie,  elles s’avancent et esquissent
Obéir à nos instincts pour qu’ils s’unissent
Nos sexes entre sexe pour qu’ils en jouissent

Construit-moi une montagne…….