mercredi 23 juin 2010

Cher Mister......





Je commencerais par vous déposez un bisou doux et tendre sur la joue et dans le cou parce que l'envie me prend, parce que j'aime ces effets de style que l’on n’attend pas.
Je reprends (humm, un dernier sur tes lèvres chaudes) donc je vous écris ces quelques mots sans vers, je rentre d'une soirée piscine qui n'en fut pas une (arrosée certes mais sans piscine), mon amie dont je vous racontais les déboires tout à l'heure, donc celle-là même que j'emmenais, n'aime pas nager (ma vie chamboulée, un drame, un coup de poignard sur ma peau dorée, un tsunami intérieur), dommage, elle ne sait pas les avantages qu'il y a à s'immerger dans une eau chlorée quand la chaleur est étouffante qu'un corps qui suinte toute une journée ne rêve que d'eau (même si le mien quand il pense à toi, songe à bien d'autres choses, finalement une clim intensive ne me dérangerai pas), elle ne sait pas le bonheur que cela représente à mes yeux de reluquer (je perds mes mots donc j'ai mit celui-là) le fessier de ces maîtres du bain qui n'ont de cesse qu'à défiler sous nos yeux éberlués devant cette abondance de chaire "craquante",  avec je le soupçonne, uniquement l'envie de me faire craquer. Si vous connaissiez mon désarroi quand elle m'a annoncé qu'elle ne tenait pas à aller folâtrer dans ce liquide clair. A le partager avec vous, j'en ai encore les larmes aux yeux (je sais j'exagère mais on ne se refait pas). C'est sans me démonter pour autant que j'eus l'excellente idée de conduire la belle attristée et moi la "follette" (comme vous pouvez vous en douter) dans un restaurant sous la gérance de deux de mes amis (ils sont gays pour votre information) adorateurs de fêtes en tout genre et qui me considèrent comme leur égérie quand j'arrive, parce que paraît-il que je suis "open" à tout et comme dirait l'autre à mon amie : son deuxième prénom doit être "Sexyfesty" (humm, le croyez-vous ? je laisserai sur ce point planer le doute), quel portrait de moi étaient-ils entrain édifier ? L'attristée (outrée, cause religion et bien d'autres éducations bien pensantes ou pesantes à chacun son dieu) les regardaient sans mot dire et moi j'étais loin de tout ça, je pensais à vous, je ne vous dirais pas à quoi, juste à la photo que je devrais vous envoyer, le texte que je dois vous fournir qui ne doit être en aucun cas ni subversif ni trop entreprenant (bien que j'imagine facilement mes mains défiant la ceinture de ton pantalon pour s'immiscer dans cet endroit caché ou je sais que malgré des coliques néphrétiques douloureux, pourrait bien se durcir sous le va-et-vient frénétique de ma main qui mêlait à ma bouche pourrait éveiller en toi des envies que je saurais provoquer et gérer, je te l'accorde là je suis entreprenante mais c'est plus fort que moi, – en me frappant la tête gentiment -). Quand je reprends le cour de la conversation, l'attristée est soudainement devenue "la guillerette" avec un certain nombre de verres de champagne, enfin, elle pleure de rire, contente de moi, j'ai réussi, elle était au bord du suicide ce midi et là elle veut vivre ou survivre (je t'interdit de chanter), elle vit et moi j'aime ça et mes deux Gays (je les appelle Charlie et Lulu en bonhomie) y sont pour beaucoup, ils ont souvent cet effet médical sur les personnes qui les entourent, deux placebos à eux seuls, ils savent les soigner. Vous saurez aussi que je n'emmène que très mais alors très rarement "mes amies" (collègues de bureau surtout) dans ces lieux qui sont mes repères de déchéances ou décadences, il faut dire que ces soirées là, ne regarde que moi mais j'avoue que rien que pour vous détendre un peu, ou comme un espèce de convalescence (pour un trop d'abus de drogues hospitalières),  je vous y emmènerais bien. 
Que pensez-vous de ce que je vous ai écrit, n'ai-je pas été sobre et sans évocation... sauf je sais quelques unes, ne suis-je pas pardonnable de craquer quelque peu. Mais savez-vous que cette lettre a un verso et quelle est utopiquement comble de propositions en tout genre et de lieu ou nous exercerions ce que je désirais que nous fassions si toutes les barrières qui vous entourent n'étaient point si bien scellées. Si et seulement si, il vous tenait à cœur de connaître ce qu'il se passe sous vos mains derrière cette feuille, demandez-moi de la retourner et pour vos beaux yeux (dont la couleur m'importe peu) je m'exécuterais sans rechigner.

Je vous embrasse là où votre malice ou le vice pourrait porter mes baisers. En attendant de vos nouvelles. 






Votre amie.



P.S. : je vous passe les détails sur vos effets quand je me contente en pensant à vous et à votre vit.