mercredi 30 décembre 2009

Virtuellement vôtre





Au fil de cette conversation virtuelle
Je t'imagine derrière ton écran
Un sourire en commissure t'éclairant
Obsédé par ce qu'elle t'écrit, elle
Des mots vides de sens elle vide son sac
Elle sacrifie une image puritaine
Elle te fait part de toute sa déveine
Et toi derrière qui questionne attaque
Que t'aurait-elle fait si...
Elle t'aurait violé probablement
Parce que toi en homme aimant
Tu ne seras pas un légitime amant
Que t'aurait -elle fait si...
Enlevé ce que tu avais de trop
Sans bruit des gestes sans mots
Deux corps enlacés à même nos peaux
Des envies à transpercer nos os
Que t'aurait-elle fait si....
Et la bouche pleine de nous
Nous aurions dévoré tous les bouts
Sans haine ni aucun dégoût
Des souffles des soupirs à chaque coup
Que t'aurait-elle fait si...
Fait le tour de ton écran
Elle est là dans son lit blanc
Simplement elle t'attend


Mais que me ferais-tu toi rééllement

mardi 29 décembre 2009

Permissive Perversion, historisation




Transpercer l'espace
Combler toutes tes crevasses
Connaître tes silences
Devenir ton unique science

M'allonger contre ton corps, imagination
Toucher ta peau, sensation
Embrasser tes lèvres, séduction
Effleurer ton cou, fascination
Caresser ton torse, contemplation
M'enivrer de tes parfums, inspiration
Goûter à ton élixir, érudition
Ta tête au creux de moi, excitation
Ton vit dans mon antre, transposition
S'unir, l'un dans l'autre, jouir, exaltation
A mon réveille, la solitude, révélation



Exagération de ma perversion
Superposition de notre association, passion

De ce côté là




Faut-il Proust et sa Madeleine
Lui et Moi avec nos peines
Où Noël et ses doux parfums
Rien que des moments divins
Imaginairement sensuels charnels
Indubitablement irréel
Faut-il une année de moins
Où un an de plus juste pour rien
Pour oublier nos jours sans pluie
Un instant m’allonger contre lui
Etre dix huit ans plus tôt, Moi
Couchée-là, ton souffle comme autrefois
Tu ne réponds pas mais tu m'entends ?
Je rêves d'être encore sur notre banc...
SOURDE , SOURDE, SOUFFLE ET RESPIRE
M'ENTENDS-TU HURLER , MA FOLIE M’EXPIRE

mardi 15 décembre 2009

Echange de nos maux



N’ayant que peu de mots pour ta prose
Ai-je le droit de te confier ce secret
Inutile à dévoiler où d’en faire décret
Rougissante sous les traits que tu m’imposes
Oublie ce que j’écris et vois ce que tu lis
Larmes, oublies, dépits… n’est qu’un récit
Force de l’écrivant, qui observe et décrit….
Laconique au rythme des autres mais lucide
Oubliant d’être soit, je m’invente "Sulpiride"
Riant, pleurant et racontant…. Conteur
Il oublie sa condition, s’alimente de désolation
Animant ces phrases, s’imageant de démonstration
N’ayant aucun préjugé à en être leur voleur

La signature d'une folle amoureuse du temps
Au rythme des Stradivarius maîtres des ans

mercredi 9 décembre 2009

L'autre moi






« L’envie de » quand elle est là présente
« L’envie de » envahissante ardente
« L’envie de » début de phrase attrayante
« L’envie de » une effluve charmante




Quand juste là tu glisses
Mes contrées de délices
Mon corps se font calice
Ta douce main prédatrice
Sur ma peau approbatrice
Attend ta langue adoratrice
Que tu hisses entre mes cuisses
S’accomplissant compensatrice
Espérant la venue de ton édifice
Mes lèvres et ma bouche complices
Sur ton vit persiste évocatrices
Pour que ton désir jaillisse
Et que encouragé par mes vices
Par mes mains magnifiques actrices
Quand devenue d'envie suffocatrice
L'envie de toi se fait l'ambassadrice
Alors que tu t’introduis dans mon interstice
Pour m’ y éclabousser en artifice



Suis-je la tentatrice...

Voir plus loin




Que regarde-t-il au-dessus de son épaule
Le temps qui se profile, la pluie qui l’isole
Les heures qui ne comptent plus, s’envolent
Ou les courbes d’un corps que sa vue affole
Que regarde-t-il quand il se tourne à demi
L’instant qu’il lui reste celui qui lui est permis
A frôler ses seins à succomber à ses envies
Son corps, leurs corps simplement unis
Que regarde-t-elle, face en arrière
Le temps d’un amour doux éphémère
Une caresse tendre délicieuse amère
Attendant sa venue, l’entrecuisse ouvert
Elle s'imagine encore le revoir sur ce trottoir
Son entourage bouleversé par son trou noir
L'injure de sa folie et sa rêverie illusoire
Que regarde-t-elle, sans se retourner
Ses baisers chauds sur sa peau sucrée
Des sensations oubliées les yeux fermés
La tête en arrière, les reins endiablés
Que regardent-ils chacun ailleurs
Un monde ou ils taisent leurs heures
Le corps de l’autre comme une erreur
Savent-ils qu’ils sont leur propre menteur….


Ils ne communiquent plus....

lundi 16 novembre 2009

T'es où ?




La cloche a sonné... c'est l'heure de la récré
Je te cherche, t'es pas dans les toilettes, t'es pas cachée ?
Près de la poubelle à éplucher ton orange, j't'ai pas trouvé....

Il s'approche, il me parle de sa grosse voix doucement
Il me caresse les joues, m'essuye les larmes gentiment
Il m'entraîne vers la sortie et m'enserre avant, tendrement

La cloche a sonné, ils sont tous à pleurer
Je te cherche, t'es pas sous mon siège, t'es pas cachée ?
On m'explique que maintenant t'es dans cette boite toute dorée....

Ils s'approchent, ils me parlent leurs voix tristement
Ils me caressent les cheveux, s'imprègnement douloureusement
Ils me portent vers la sortie et j'hurle sans m'arrêter, frénétiquement

La cloche a sonné et je ne me souviens plus de ton visage
J'ai juste un temps, une photo et ton prénom si sage
J'ai grandi, j'ai vieilli et je continue à te chercher avec rage....

J'te trouve pas... Aide-moi.......

samedi 14 novembre 2009

Perdre ma douleur




Comme une libertine, j’irais bien m’inviter
Dans ton lit, tatouer sur ta peau mes désirs
Ton étendard levé juste pour mon plaisir
Sur ta chair mes luxures insensées gravées

Je subirais cette cacophonie qui ronge mon être
J’admets, je maudis tous ceux qui s’aiment
Je renie, je renonce, j’avance et je blasphème
De la bestialité de mes envies, je veux renaître

 Rien ne sert d’écrire des envies inassouvies
Rien ne sert de vouloir des gestes illusoires
Rien ne sert de prévoir une scène d’un soir
Je ne suis ni ta fiancé, ta maîtresse, ni ta « chérie »

Je jetterai au vent tes plus belles lettres
Je connais trop les déserts que tu laisses
Et tes mots doux qui sont mes faiblesses
Je me retournerais sans que je le regrette

J’hurlerais au vent des mots d’autrefois
Je te dirais que je t’aime jusqu’à vomir
J’hurlerais au vent juste pour te maudire
Juste parce que c’est nous, parce que c’est toi….


JUSTE POUR MOURIR AVEC TOI ….. Parce que sinistrement
Ça fait quinze ans que tu me manques exactement





jeudi 29 octobre 2009

WWWWWWaaaaaaaouuuuu



Eeeeeeeeeeeehhhhh, Yoooooooooopiiiiiiiiiii !
Gaétan est de retour
Nous avons fait l’amour
Encore et encore cette nuit…….

Douce Insomnie….
Mon Gaétan Joli…
J’ai senti ta peau sur la mienne
Tes mains comme des chaînes
J’ai senti ton corps, son odeur
J’ai aimé ta violente ardeur

Douce Agonie...
Mon Gaétan, Joli...
J’ai reconnu tes caresses
Comme de simples promesses
J’ai reconnu tes lèvres
Mes envies tes fièvres

Douce folie...
Mon Gaétan Joli...
J’ai anesthésié mon corps
Pour te garder jusqu’à l’aurore
Je t’ai senti te faufiler
Dans mon entre cuisse glisser


Douce cette nuit
De folie simple agonie
Tu es venu sans bruit

Je ne suis pas folle
Il était là, mon idole
De chair et de sensualité

Sa peau je l’ai touché

Oh Gaétan dis-leur…..

jeudi 22 octobre 2009

La rampe




Cette nuit j’insomnise
Je rêve, j'agonise,
Je comble mon ennui
Je puise dans mon esprit
Je renie la fatale hérésie
Qui me ronge et m'envahie
Je suis ceux qui me fuit
Je l’invente et l’envie
Déconcertant, l’oublie
Nous tuant dans la désharmonie
En un instant je te maudis
Je me tiens la tête, ahurie
J’hurle endolorie
J’abhorre ceux qui s’aiment
Et je les blasphème


Un requiem………

dimanche 18 octobre 2009

Synphonie



Je te livre ma gamme
Je me mets à ta portée
Ouvre mon corps à ton âme
En attendant la fin du menuet

Joue de ma raie
Sois à l'écoute, deviens l'idole
Joue moi sur le sol
Soyons corps à coprs mesurés

Ton métronome nous accordant
Corrigeons nos fausses notes
Unissons nos délirs amusants
Usons de notre jujotte

Jouons en rythme....


Elle s'assassine....



Ah Gaétan, qu'as tu fait
Tu me dors
Tu m'endolores
Tu m'explores




J'ouvre la bouche affolée
tu l'as rempli, je suis débordée
Je te veux, tu me voudrais
Ah Gaétan, qu'as tu fait


Je me tords
Je m'endors
Je rêve encore
Ah Gaétan, qu'as tu fait


Gaétan, cage dorée
La lune luit me fait hurler
Tu es parti, je n'ai pas pleuré
Le traitement fait de l'effet


A Gaétan, qu'as-tu fait
J'aimais mon irréalité
A Gaétan, tu t'es fait mal
Réveillée,, ton âme est boréale


Ah Gaétan, emmène-moi.....


lundi 21 septembre 2009

Erotomanie



Aurais-je homis de me dire
Aurais-je supplie d'aggonir
Suis-je sujette aux accoufènes
Ou bien d'autres phénomènes


Toi, qui me parle, m'aimes-tu
Es-tu ma destinée, m'adores-tu

Le syndrome de tout mes maux
J'aime sans retour, me moquant des rivaux
Je te dis, tu n'aimes que moi, Gaétan
Je le sais, j'en suis sure, je le sens


Gaétan, quand nous faisons l'amour
Sensation délirante de tes atours
Tu chuchottes, tu caresses et t'introduis
J'affectionne cette maladie, l'Erotomanie.....




Délir passionnel




J’ai supposé essuyer tes larmes blessées
J’ai supposé t'apporter le confort souhaité
J’ai supposé t’aimer d’un amour édulcoré


Comme pour ne pas en finir, j'écris désabusée
Ou je m’écrie des mots, des vers en français
Des mots nés pour repousser ou régner
Des fables d'un autre temps, d'un autre passé


Ce temps-là où j’avais cru peut être existé
J’ai quelquefois sur mes joues des larmes salées
Qui s’écoulent et s’enroulent sur ma fatalité
Avec ce sentiment qu’ils m’ont tous abandonnés


J’ai supposé un instant pouvoir su t’amnésier
J’ai supposé devenir une autre sans l’ignorer
J’ai supposé que tu supposerais ce que je supposais






J’ai cru que......

Erotomanie


M'aimes-tu, toi, pensais-je tout bas
Embrasse-moi, prend-moi dans tes bras
Tu m'aimes, tu le penses si fort
Nos corps à corps que j'adore


M'aggaces-tu, toi, quand tu mens
Quand tu dis que j'affabule surement
Tu m'as embrassé, fais l'amour
Nous nous sommes embrassés tour à tour

Le syndrome de Clérambault
Joli Gaétan, un nom pour mes maux
Tes mains qui glissent sur mes reins
Ta bouche, la langue sur mes seins

J'instaure que je ne suis pas folle
Je me dissocie, j'extrapole.