lundi 21 septembre 2009

Erotomanie



Aurais-je homis de me dire
Aurais-je supplie d'aggonir
Suis-je sujette aux accoufènes
Ou bien d'autres phénomènes


Toi, qui me parle, m'aimes-tu
Es-tu ma destinée, m'adores-tu

Le syndrome de tout mes maux
J'aime sans retour, me moquant des rivaux
Je te dis, tu n'aimes que moi, Gaétan
Je le sais, j'en suis sure, je le sens


Gaétan, quand nous faisons l'amour
Sensation délirante de tes atours
Tu chuchottes, tu caresses et t'introduis
J'affectionne cette maladie, l'Erotomanie.....




Délir passionnel




J’ai supposé essuyer tes larmes blessées
J’ai supposé t'apporter le confort souhaité
J’ai supposé t’aimer d’un amour édulcoré


Comme pour ne pas en finir, j'écris désabusée
Ou je m’écrie des mots, des vers en français
Des mots nés pour repousser ou régner
Des fables d'un autre temps, d'un autre passé


Ce temps-là où j’avais cru peut être existé
J’ai quelquefois sur mes joues des larmes salées
Qui s’écoulent et s’enroulent sur ma fatalité
Avec ce sentiment qu’ils m’ont tous abandonnés


J’ai supposé un instant pouvoir su t’amnésier
J’ai supposé devenir une autre sans l’ignorer
J’ai supposé que tu supposerais ce que je supposais






J’ai cru que......

Erotomanie


M'aimes-tu, toi, pensais-je tout bas
Embrasse-moi, prend-moi dans tes bras
Tu m'aimes, tu le penses si fort
Nos corps à corps que j'adore


M'aggaces-tu, toi, quand tu mens
Quand tu dis que j'affabule surement
Tu m'as embrassé, fais l'amour
Nous nous sommes embrassés tour à tour

Le syndrome de Clérambault
Joli Gaétan, un nom pour mes maux
Tes mains qui glissent sur mes reins
Ta bouche, la langue sur mes seins

J'instaure que je ne suis pas folle
Je me dissocie, j'extrapole.