lundi 16 novembre 2009

T'es où ?




La cloche a sonné... c'est l'heure de la récré
Je te cherche, t'es pas dans les toilettes, t'es pas cachée ?
Près de la poubelle à éplucher ton orange, j't'ai pas trouvé....

Il s'approche, il me parle de sa grosse voix doucement
Il me caresse les joues, m'essuye les larmes gentiment
Il m'entraîne vers la sortie et m'enserre avant, tendrement

La cloche a sonné, ils sont tous à pleurer
Je te cherche, t'es pas sous mon siège, t'es pas cachée ?
On m'explique que maintenant t'es dans cette boite toute dorée....

Ils s'approchent, ils me parlent leurs voix tristement
Ils me caressent les cheveux, s'imprègnement douloureusement
Ils me portent vers la sortie et j'hurle sans m'arrêter, frénétiquement

La cloche a sonné et je ne me souviens plus de ton visage
J'ai juste un temps, une photo et ton prénom si sage
J'ai grandi, j'ai vieilli et je continue à te chercher avec rage....

J'te trouve pas... Aide-moi.......

samedi 14 novembre 2009

Perdre ma douleur




Comme une libertine, j’irais bien m’inviter
Dans ton lit, tatouer sur ta peau mes désirs
Ton étendard levé juste pour mon plaisir
Sur ta chair mes luxures insensées gravées

Je subirais cette cacophonie qui ronge mon être
J’admets, je maudis tous ceux qui s’aiment
Je renie, je renonce, j’avance et je blasphème
De la bestialité de mes envies, je veux renaître

 Rien ne sert d’écrire des envies inassouvies
Rien ne sert de vouloir des gestes illusoires
Rien ne sert de prévoir une scène d’un soir
Je ne suis ni ta fiancé, ta maîtresse, ni ta « chérie »

Je jetterai au vent tes plus belles lettres
Je connais trop les déserts que tu laisses
Et tes mots doux qui sont mes faiblesses
Je me retournerais sans que je le regrette

J’hurlerais au vent des mots d’autrefois
Je te dirais que je t’aime jusqu’à vomir
J’hurlerais au vent juste pour te maudire
Juste parce que c’est nous, parce que c’est toi….


JUSTE POUR MOURIR AVEC TOI ….. Parce que sinistrement
Ça fait quinze ans que tu me manques exactement