mardi 15 décembre 2009

Echange de nos maux



N’ayant que peu de mots pour ta prose
Ai-je le droit de te confier ce secret
Inutile à dévoiler où d’en faire décret
Rougissante sous les traits que tu m’imposes
Oublie ce que j’écris et vois ce que tu lis
Larmes, oublies, dépits… n’est qu’un récit
Force de l’écrivant, qui observe et décrit….
Laconique au rythme des autres mais lucide
Oubliant d’être soit, je m’invente "Sulpiride"
Riant, pleurant et racontant…. Conteur
Il oublie sa condition, s’alimente de désolation
Animant ces phrases, s’imageant de démonstration
N’ayant aucun préjugé à en être leur voleur

La signature d'une folle amoureuse du temps
Au rythme des Stradivarius maîtres des ans

2 commentaires:

  1. Un seul mot devrait suffire : merci !
    Et pourtant, j'ai envie d'en rajouter...
    Toi qui a percé à jour le secret si bien gardé de mon pseudo... ;-)
    Tes mots se posent et sont devins. Ils tracent une réalité imaginaire, si belle et si absurde qu'elle rit de se voir racontée.

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  2. Elle rit de l'exterieur
    Pour s'exclaffer à l'interieur
    Est-il un oeil pleurant rieur ?
    Ou celui-là que l'on ferme à demeure ?
    A ces questions qui m'attentent
    Me rende folle et me cimente

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