mercredi 3 août 2011

Allumée


Comme le temps est un tout
Il faut enfin que je vous avoue
La normalité veut un arrêt de tout

Il est bien mieux et autre que moi
A peine né,  non juste défroqué
Je suis une ligne à lui, malgré moi

Il est d’ailleurs, d’un autre âge
Pas le mien, celui-là volage
Il est beau et nu, sans affûtage

Il affectionne la note, le mot, le ton
Il caresse le verbe, les actions, les sons
Artiste né candeur, sans rien d’abandon

Je frôle sa peau, je le chéri, je suis fan,
Je m’humilie,  étouffante et  courtisane
M’insinuante accros presque érotomane

Sous influence, son regard inquisiteur
Le risque est qu’il est presque mineur
Sur nos lèvres, j’oublie sa candeur

J’oscille doucement au rythme de ces vers
J’ai envie qu’il veuille que l’on persévère
J’oublie,  je mets votre monde à l’envers
J’ai 20 ans de moins, lui enfin, autant,  je pervers…..


AHhhhhh Gaétan, toi mon génie, sauve-moi
Veux- tu m’enfermer, me faire l’aliénée
Viens, à la lune sans couleur, m’enlacer
Sors-moi de là, libère-moi, médicamente-moi

1 commentaire:

  1. A ces extrémités laisse toi aller
    Car en Sulpiride tu es ailée
    Parfois memeun peu zélée

    Pas de mal à faire vivre des mots, les mélanger
    Ils peuvent le son en rime changer
    Et tout cela sans grand danger

    Plane au dessus de ton génie
    Laisse le te faire oublier ces mots de déni
    Et esquive toute les villenies

    Au bout de tout ça il reste toi
    Bien vivante mieux que cette ombre qui t'aveugle
    En se croyant meilleure que toi
    Alors qu'elle n'est qu'illusion qu'on étrangle.

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