Comme le temps est un tout
Il faut enfin que je vous avoue
La normalité veut un arrêt de tout
Il est bien mieux et autre que moi
A peine né, non juste défroqué
Je suis une ligne à lui, malgré moi
Il est d’ailleurs, d’un autre âge
Pas le mien, celui-là volage
Il est beau et nu, sans affûtage
Il affectionne la note, le mot, le ton
Il caresse le verbe, les actions, les sons
Artiste né candeur, sans rien d’abandon
Je frôle sa peau, je le chéri, je suis fan,
Je m’humilie, étouffante et courtisane
M’insinuante accros presque érotomane
Sous influence, son regard inquisiteur
Le risque est qu’il est presque mineur
Sur nos lèvres, j’oublie sa candeur
J’oscille doucement au rythme de ces vers
J’ai envie qu’il veuille que l’on persévère
J’oublie, je mets votre monde à l’envers
J’ai 20 ans de moins, lui enfin, autant, je pervers…..
AHhhhhh Gaétan, toi mon génie, sauve-moi
Veux- tu m’enfermer, me faire l’aliénée
Viens, à la lune sans couleur, m’enlacer
Sors-moi de là, libère-moi, médicamente-moi
A ces extrémités laisse toi aller
RépondreSupprimerCar en Sulpiride tu es ailée
Parfois memeun peu zélée
Pas de mal à faire vivre des mots, les mélanger
Ils peuvent le son en rime changer
Et tout cela sans grand danger
Plane au dessus de ton génie
Laisse le te faire oublier ces mots de déni
Et esquive toute les villenies
Au bout de tout ça il reste toi
Bien vivante mieux que cette ombre qui t'aveugle
En se croyant meilleure que toi
Alors qu'elle n'est qu'illusion qu'on étrangle.